Moteur PureTech : Stellantis aurait enfin corrigé le cauchemar de milliers d’automobilistes

moteur puretech stellantis aurait enfin corrige le cauchemar mecanique vecu par des milliers dautomobilistes

Les propriétaires de véhicules équipés du moteur 1.2 PureTech de Stellantis peuvent enfin respirer. Après des années de problèmes techniques récurrents, le constructeur automobile semble avoir trouvé une solution pour corriger les défauts de cette motorisation qui a causé bien des soucis à des milliers d’automobilistes. Une avancée technique qui pourrait marquer un tournant dans ce dossier épineux, comparable aux innovations technologiques qui transforment d’autres secteurs industriels.

La saga des moteurs PureTech chez Stellantis

Le groupe Stellantis possède dans sa gamme deux motorisations PureTech aux trajectoires bien différentes. D’un côté, le moteur 1.6 PureTech a su gagner ses lettres de noblesse après quelques ajustements initiaux sur la chaîne de distribution. Ses versions de 180 et 225 chevaux sont aujourd’hui reconnues pour leur grande fiabilité et leur agrément de conduite.

À l’opposé, le moteur 1.2 PureTech, malgré un démarrage prometteur et une distinction comme « moteur de l’année », s’est rapidement retrouvé au cœur d’une controverse majeure. Les défaillances techniques répétées ont provoqué une vague de mécontentement parmi les propriétaires, certains allant jusqu’à initier une action collective en justice contre le constructeur.

Ce contraste saisissant entre les deux motorisations a créé un véritable clivage sur le marché de l’occasion, où les véhicules équipés du 1.6 sont recherchés tandis que ceux dotés du 1.2 suscitent méfiance et dévaluation.

À lire aussi

Automobilistes : si vous trouvez 50€ sur votre pare-brise, ne l’enlevez surtout pas, voici pourquoi

Lire l'article

Les problèmes techniques du 1.2 PureTech enfin identifiés

Les ingénieurs de Stellantis ont finalement cerné les causes des dysfonctionnements qui affectaient le moteur 1.2 PureTech. Les principaux problèmes recensés concernaient particulièrement :

  • Une usure prématurée de la courroie de distribution
  • Une consommation d’huile anormalement élevée
  • Des encrassements fréquents des composants internes
  • Des performances dégradées après quelques années d’utilisation

Ces défauts touchaient spécifiquement le moteur EB2 dans ses versions turbo 6.1 répondant aux normes Euro 6b et 6c, développant 110 ou 130 chevaux, et produits jusqu’en août 2018. Les modèles plus récents bénéficiaient déjà d’améliorations techniques substantielles, preuve que le constructeur avait conscience des problèmes.

La solution technique: un simple changement d’huile

Face à cette situation critique, Stellantis a finalement diffusé une note technique interne à son réseau après-vente, préconisant une modification qui peut sembler étonnamment simple : le remplacement de l’huile moteur standard.

Le constructeur recommande désormais d’abandonner l’huile 0W30 (norme B71 2312) initialement préconisée pour ces moteurs au profit d’une huile 5W30 (norme FPW9.55535/03). Ce changement de lubrifiant semble apporter des améliorations significatives dans le fonctionnement du bloc moteur problématique.

CaractéristiqueAncienne huile (0W30)Nouvelle huile (5W30)
Viscosité à froidPlus fluideLégèrement plus épaisse
Protection des piècesStandardRenforcée
Résistance à l’encrassementMoyenneSupérieure

Les propriétaires concernés sont vivement encouragés à informer leur garagiste de cette nouvelle préconisation lors de leur prochain entretien. Cette simple modification pourrait prolonger significativement la durée de vie des moteurs affectés et réduire les risques de pannes coûteuses.

Un avenir plus serein pour les propriétaires

L’histoire des moteurs PureTech illustre parfaitement les défis auxquels font face les constructeurs automobiles modernes. Si le 1.6 PureTech s’est imposé comme un choix judicieux pour les modèles haut de gamme comme la Peugeot 508 II ou la DS 7 Crossback, le 1.2 a longtemps représenté un véritable cauchemar pour ses propriétaires.

La solution apportée par Stellantis, bien que tardive, pourrait restaurer une partie de la confiance perdue. Les premiers retours d’expérience semblent positifs, avec une diminution notable des problèmes d’usure et de consommation d’huile. Cette correction technique arrive à point nommé pour un groupe qui doit composer avec les exigences croissantes en matière de fiabilité et de satisfaction client.

Reste à savoir si cette mesure suffira à redorer durablement le blason de cette motorisation controversée ou si les séquelles de cette saga technique continueront de peser sur la réputation de ces moteurs pour les années à venir.

Suivre Les Activateurs sur Twitter ×